Vivre la garde alternée, c’est accepter une forme d’absence régulière. Au début, c’est souvent très douloureux : chaque semaine sans nos enfants crée un vide difficile à combler. On ressent un manque profond, parfois même un sentiment d’inutilité 💔.
Beaucoup de gens pensent que nous profitons de ce temps libre pour sortir, voyager, nous reposer. En réalité, nos soirées seules sont souvent très calmes. On rentre du travail, on se met à l’aise, et on essaie de récupérer un peu d’énergie 🛋️. Il y a un certain confort, oui, mais il peut être teinté de solitude.
Quand les enfants sont là, tout s’accélère. Il faut s’occuper de tout : devoirs, repas, douches, présence 👩👦. C’est fatigant, mais aussi très vivant. On sent que l’on a un rôle important à jouer, que l’on est utile, que l’on existe pleinement dans cette dynamique.
Mais lorsqu’ils repartent, le silence s’installe à nouveau. Cela peut être très pesant. Certains cherchent à fuir ce vide en remplissant leur agenda, en sortant beaucoup, en s’activant 📅. C’est une manière de ne pas penser, de ne pas ressentir. Mais à un moment, il faut aussi apprendre à se poser.
Apprivoiser ce rythme, c’est apprendre à être bien avec soi-même 🌿. À ne pas culpabiliser si on passe une soirée tranquille. À s’écouter, à faire ce qui nous fait du bien, sans pression.
Avec le temps, on trouve un équilibre. On choisit ses sorties, on apprécie aussi les moments à la maison. On comprend que ce n’est pas une vie parfaite, mais qu’elle peut être douce à sa manière 🕯️.
Certaines semaines de séparation seront plus faciles, d’autres beaucoup plus difficiles. Ce va-et-vient émotionnel fait partie du chemin.
La garde alternée, c’est un apprentissage constant 📘. On apprend à vivre l’absence sans se perdre, à renforcer le lien même à distance, à ajuster notre vie autour de ce rythme particulier. Ce n’est pas toujours simple, mais cela peut nous rendre plus solides, plus présents, plus à l’écoute 🤍.

Vie bien différente que » une semaine sur deux » mais bon sang que de similitude de ressenti quand je vous lit et pourtant …il s agit bien d une séparation différente certe,…mais quelle séparation….
Merci pour vos partages….
Les mêmes ressentis…. j’ai « eu la chance » de ne faire la garde alternée que lorsqu’ils étaient déjà un peu grand. Et même aujourd’hui ce n’est pas vraiment une garde alternée 1 semaine 1 semaine c’est plus de temps chez maman que chez papa. Mais que ce fut dur les premiers temps de cette nouvelle organisation pour moi et pour eux aussi pour leurs petit frère et sœur…. aujourd’hui on arrive a mieux gérer tout ça ils ont 15 et 12 ans. Merci ça fait du bien de vous lire.