Et si on s’autorisait à prendre le temps ?

Revenir à l’essentiel dans un monde où tout va trop vite

Aujourd’hui, avec WhatsApp, Messenger, Instagram, les textos, les notifications qui s’empilent… on vit dans un monde où tout est devenu instantané. On voit quand un message est lu. On voit si quelqu’un est en ligne. Et si on ne répond pas tout de suite, ça peut créer des tensions, des malentendus, voire des petits films dans la tête de l’autre.

Moi, je l’ai longtemps vécu.
J’avais une sorte de consigne intérieure : répondre dans l’instant. Je pouvais interrompre ce que j’étais en train de faire, mettre une pause sur mon moment à moi, juste pour ne pas faire attendre. Pour être là, disponible, attentive.

Mais avec le temps, j’ai compris que je m’oubliais. Que cette pression constante de l’instantanéeté me coupait de mon propre rythme.

Revenir à ma priorité : moi

Je me suis aussi rendu compte d’une chose essentielle : je suis très disponible pour mon fils, et c’est un choix de cœur, une évidence.

Pour les autres, j’essaye aussi d’être là, présente, bienveillante.
Mais parfois… je me rends compte que je donne trop. Que je suis partout, pour tout le monde… sauf pour moi.
Et en face, tout le monde n’est pas forcément aussi disponible. Il m’est arrivé d’être déçue. De me dire :
« Moi, j’aurais répondu plus vite. Moi, j’aurais pris ce temps. »

Alors aujourd’hui, j’ai envie de faire autrement.
J’ai envie de me recentrer, de revenir à l’essentiel, à ma propre disponibilité intérieure.

J’ai le droit de ne pas répondre tout de suite

Que ce soit sur WhatsApp, Messenger, Instagram, Snapchat, ou même dans mes échanges pro sur Teams ou Slack…

J’ai le droit de lire un message sans y répondre dans la minute.
J’ai le droit d’être connectée sans être « disponible ».
J’ai le droit de ne pas me justifier.

Parce que ce n’est pas de la négligence. C’est du respect.
Du respect pour mon rythme, pour mon énergie, pour ma santé mentale aussi.

Une liberté douce à se réapproprier

Beaucoup choisissent de cacher leur statut en ligne, de désactiver les accusés de lecture… juste pour retrouver un peu de paix. Et au fond, on ne devrait même pas avoir à se cacher.

On a tous le droit de prendre le temps.
De répondre quand c’est juste.
De s’écouter.

C’est une forme de liberté que je m’autorise de plus en plus.
Et j’ai envie de dire : c’est ok d’être là… mais pas tout de suite.
C’est ok de ralentir.
C’est ok de ne pas être toujours disponible.

Parce qu’au fond, en me respectant, je respecte aussi mieux les autres.
Et je suis plus vraie, plus alignée, plus en paix.

En toute simplicité…

Si je partage tout ça aujourd’hui, ce n’est pas seulement pour poser mes mots, mes prises de conscience.
C’est aussi pour que toi, qui me lis, tu te sentes libre.

Libre de ne pas répondre tout de suite.
Libre de prendre ton temps.
Libre de me lire sans te sentir obligé·e de réagir dans l’instant.

Parce que si je m’autorise à ralentir, je t’offre aussi cet espace-là :
celui où il n’y a pas d’attente, pas de pression, juste de la présence… quand c’est le bon moment pour toi.

Et ça, c’est déjà beaucoup.

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