Parentalité et jugement : apprendre à regarder plus doux
Quand on rêve de devenir mère, on se fabrique un idéal. Très vite, parentalité et jugement se mêlent : on se promet de « mieux faire », on croit savoir. Puis la vie nous ramène à l’humilité.
Avant : des certitudes
On se dit que l’enfant ne regardera pas la télé le matin, qu’il évitera les jeux vidéo, qu’il mangera toujours cinq fruits et légumes, qu’il ne dira jamais de gros mots. On se promet mille choses, convaincue d’avoir trouvé la bonne voie.
Pendant : la réalité qui bouscule
Puis la vie avance. Le couple change, parfois se sépare. L’horaire dérape, la fatigue gagne. Alors on découvre qu’on a jugé sans comprendre. Parfois, on fait les mêmes erreurs que celles qu’on critiquait. On apprend, simplement.
Après : moins de jugement, plus d’humanité
La vérité, c’est que personne ne sait. Nos émotions dépendent de nos histoires. Mieux vaut remplacer le jugement par la curiosité, l’indulgence et l’écoute. C’est ainsi que parentalité et jugement cessent de s’affronter.
Se pardonner, avancer
Demander pardon quand il le faut, se pardonner aussi. Nos failles racontent notre chemin. Elles ne nous diminuent pas : elles nous rendent humains.
Pour prolonger la réflexion côté « parent imparfait », lis aussi 👉 L’art d’être parent… imparfaitement .
« Ne portons pas de jugement sans découvrir car la vérité pourrait nous surprendre. » Brindou Yannick
Alors oui, il m’arrive encore d’avoir un avis, parfois trop vite. Mais le plus souvent, je me rappelle ceci : je ne sais pas. Et je choisis la bienveillance 💛
