Pourquoi cet article est important
Publié le 15 juin 2025, cet article publié sur L’Impertinent pose une question forte : « Et si les pères séparés étaient devenus le nouvel enjeu sociétal, à l’instar du mouvement #MeToo pour les femmes ? » Il explore comment les hommes vivent les procédures de garde et la résidence alternée, souvent perçues comme déséquilibrées, et pose l’hypothèse d’une prise de conscience collective en cours.
Les grandes thématiques
« Un tabou judiciaire encore bien présent » : l’article dénonce une certaine sous-représentation des pères dans les affaires de garde, malgré leur volonté affirmée d’être pleinement impliqués dans la vie de leurs enfants. Il pointe aussi un déficit de données récentes, rendant difficile l’analyse objective de la situation.
« Résidence alternée, un droit parfois complexe à obtenir » : si beaucoup de parents établissent un accord sur la garde, certains pères hésitent encore à en faire la demande, par manque de moyens financiers, de confiance ou de souplesse professionnelle.
« Le regard judiciaire, l’intérêt supérieur de l’enfant avant tout » : le juge aux affaires familiales base ses décisions sur plusieurs critères tels que la maturité des parents, la logistique, l’âge de l’enfant ou encore le niveau de conflit. Mais une certaine réticence persiste à imposer la garde alternée avant 6 ans.
Enfin, l’article suggère qu’un débat démocratique est nécessaire, à la lumière des études récentes sur les bienfaits de l’implication égale des deux parents, même en bas âge.
Ce que cela nous dit
L’article met en lumière un double constat : d’un côté, une volonté croissante des pères de rester présents et engagés. De l’autre, des freins parfois institutionnels, culturels ou psychologiques qui limitent encore leur accès équitable à la coparentalité.
Ce mouvement en faveur des droits des pères ne se veut pas un contre-discours, mais une demande de juste équilibre. Il s’inscrit dans un contexte plus large d’égalité dans les responsabilités parentales.
En France, l’article 373-2-9 du Code civil précise que la résidence de l’enfant peut être fixée en alternance au domicile de chacun des parents. Toutefois, cette décision reste à l’appréciation du juge, qui veille avant tout à l’intérêt de l’enfant. En cas de désaccord parental, c’est le juge aux affaires familiales qui tranche, sur la base des éléments fournis par les deux parties.
Pourquoi le relayer sur ce blog
Parce que c’est un sujet qui nous concerne tous, que l’on soit mère, père, ou simplement attentif à la question de l’égalité. Parce que la parole des hommes mérite d’être entendue elle aussi, sans effacer celle des femmes. Et surtout parce que derrière chaque bataille judiciaire, il y a un enfant qui mérite que les adultes fassent au mieux.
En résumé
L’enquête « Droits des pères séparés : l’autre #MeToo ? » interroge avec justesse l’équilibre entre paternité, justice familiale et intérêt des enfants. Elle montre que si un nombre croissant de pères revendiquent une résidence alternée, des résistances existent encore et méritent d’être dépassées. C’est un texte stimulant qui appelle à mieux comprendre les réalités de tous les parents, dans une société en transition.
👉 Lire l’article complet ici : « Droits des pères séparés : l’autre #MeToo ? »