Aujourd’hui, divorcer en ligne pour moins de 500 euros, c’est possible. Des plateformes promettent un divorce rapide, économique, sans prise de tête. Sur le papier, c’est séduisant.
Mais la vidéo « Le danger des divorces low cost », diffusée récemment, alerte sur les dérives et les conséquences parfois dramatiques de ces procédures expéditives.
Et si derrière cette promesse alléchante… se cachait une bombe à retardement ?
💸 Le divorce low cost, c’est quoi ?
Ce sont des plateformes en ligne qui proposent des forfaits simplifiés, souvent à moins de 500 €, pour gérer un divorce par consentement mutuel.
Pas de rendez-vous physiques, peu d’échanges, un traitement quasi administratif de ce qui est pourtant une réalité humaine, familiale, parfois complexe.
⚠️ Ce que la vidéo met en lumière
Des parents qui se retrouvent piégés : divorce validé sans que certains points aient été suffisamment discutés (garde des enfants, pension alimentaire, droits de visite…). Des avocats débordés ou peu impliqués, qui ne prennent pas le temps d’accompagner réellement. Des erreurs administratives ou juridiques aux lourdes conséquences : nécessité de relancer une procédure, incompréhension, tensions accrues. Des enfants en souffrance, pris au piège de décisions prises trop vite.
Le témoignage d’une mère, par exemple, montre comment son divorce express a laissé de nombreuses zones floues qui ont ensuite empoisonné la relation avec son ex-conjoint et fragilisé leur fils.
👣 Un divorce, ce n’est pas qu’un papier
Un divorce, même « par consentement mutuel », ce n’est pas juste une signature.
C’est un moment de fragilité, de réorganisation, d’enjeux émotionnels et parentaux forts. Et même si on est d’accord sur le fond, il faut souvent du temps pour poser les choses, clarifier, penser à tout.
Un divorce, ça se construit, avec attention. Avec écoute. Et idéalement, avec un accompagnement digne de ce nom.
🧠Des pistes pour bien faire
Si vous êtes en réflexion sur une séparation, voici quelques idées à garder en tête :
- Même en ligne, assurez-vous que vous êtes vraiment écouté(e) par l’avocat mandaté.
- Prenez le temps de poser chaque décision, en pensant au présent et à l’après.
- Gardez l’enfant au centre, pas au milieu.
- N’hésitez pas à faire appel à un médiateur familial, un coach, ou une personne ressource avant de tout valider.
- Et si vous sentez que vous faites ce choix uniquement pour « en finir »… c’est peut-être le moment de ralentir.
📚 En résumé
📌 Sur ce blog, je partage régulièrement des outils, des ressources, et des réflexions autour des séparations, de la garde alternée et de la reconstruction.
Vous y trouverez peut-ĂŞtre un Ă©clairage pour traverser ce moment de vie autrement.
