« Tu préfères partir avec papa ou maman ? » : Quand les vacances deviennent un terrain de rivalité
À l’approche de l’été, beaucoup de parents séparés tentent de s’organiser au mieux. Pourtant, dès que la question des vacances arrive, la tension peut monter : sans être posée frontalement, l’idée persiste – qui aura les plus beaux moments avec l’enfant ? Dans ce contexte, j’aime parler très clairement du sujet « parents séparés et vacances » : poser un cadre serein évite que le loisir devienne une comparaison permanente.
Dans un article publié dans Le Figaro , des parents témoignent d’une rivalité discrète mais pesante : chacun veut proposer la destination la plus originale, le programme le plus inoubliable, la photo la plus « waouh ». Le but affiché est de faire plaisir, mais le message implicite peut être difficile à porter pour l’enfant.
Vacances et coparentalité : remettre l’enfant au centre
Au cœur de cette surenchère, l’enfant se retrouve entre deux loyautés : il a envie de passer du temps avec chacun, sans choisir. Quand on parle de « parents séparés vacances », l’enjeu est de construire un climat apaisé : calendrier clair, règles simples, et liberté de profiter sans sentir qu’il faut « comparer » ensuite. C’est là que le dialogue entre adultes compte plus que le programme.
Concrètement, on peut : (1) convenir d’un budget raisonnable pour éviter la surenchère, (2) décider que l’enfant n’a pas à trancher entre deux propositions simultanées, (3) garder des surprises modestes mais régulières, et (4) prévoir un temps de partage neutre au retour (un album, un récit) sans « classement » des vacances. Ce cadre protège le lien avec chacun et diminue la pression affective.
Pour prolonger la réflexion, tu peux aussi lire mon article sur la gestion des tensions en coparentalité : co-parentalité conflictuelle : repères et solutions . Cet éclairage aide à garder une posture adulte et constante, même quand les émotions montent autour des voyages.
En résumé : les vacances ne sont pas un concours. Ce sont des parenthèses à vivre, pas à comparer. Quand les parents séparés privilégient la simplicité et la coopération, l’enfant respire mieux… et les souvenirs deviennent, naturellement, plus beaux.