Proposition de loi n°819 garde alternée : une avancée pour les enfants ?
Depuis quelques semaines, la proposition de loi n°819 garde alternée, visant à instaurer la résidence alternée comme principe par défaut en cas de séparation, fait grand bruit. Je la soutiens, mais avec une condition essentielle : qu’elle reste humaine, souple et toujours centrée sur l’intérêt de l’enfant.
🌿 Dix ans de garde alternée apaisée : mon expérience
Mon fils vit en garde alternée depuis plus de dix ans. Ce modèle a fonctionné chez nous grâce à quelques règles simples :
- Une écoute réciproque sincère.
- De la souplesse plutôt que des règles rigides.
- L’absence de critiques devant l’enfant.
- Des moments partagés malgré la séparation.
- Une priorité claire à son bien-être.
Bien sûr, ce n’est pas un modèle universel. Cependant, il prouve qu’une alternance respectueuse peut réussir lorsque l’engagement des parents est réel.
⚠ Des garde-fous nécessaires
Cette loi ne doit pas devenir un levier de conflit. Certains parents pourraient l’utiliser comme un outil de punition. Ainsi, il est essentiel de prévoir des garde-fous clairs, juridiquement applicables.
- Échanges dans des lieux neutres.
- Organisation hors temps scolaire.
- Affaires en double pour éviter les tensions.
- Limiter les contacts directs conflictuels.
- Ne jamais critiquer l’autre parent devant l’enfant.
💡 Être parent, pas ex-adversaire
Si la proposition de loi n°819 garde alternée est votée, elle représentera une avancée pour les enfants… à condition qu’elle respecte leur singularité et qu’elle bénéficie d’un encadrement humain.
D’ailleurs, le Sénat précise déjà dans son travail législatif que la résidence alternée doit rester guidée par l’intérêt de l’enfant. Pour aller plus loin, découvrez aussi sur ce blog : Garde alternée et âge de l’enfant.
✨ Au-delà des lois, ce sont les adultes qui façonnent une coparentalité respectueuse.
