Dans les familles recomposées, les tensions peuvent surgir là où on attendait de l’apaisement. Une question persiste, parfois douloureuse : les beaux-parents ont-ils encore le mauvais rôle ? L’article publié sur Le Devoir explore cette problématique avec lucidité et nuances, en donnant la parole à des familles concernées.
Dans l’imaginaire collectif comme dans certaines réalités du quotidien, la belle-mère reste souvent perçue comme une figure de trop, une intruse dans un équilibre précaire. Quant au beau-père, il oscille entre le rôle de « copain sympa » et celui de parent de substitution mal assumé. Or, leur place mérite mieux qu’un rôle flou ou stigmatisé.
Ce que rappelle l’article, c’est que ces adultes, qui n’ont pas toujours choisi les enfants qu’ils accompagnent, construisent un lien dans un contexte émotionnel complexe. Entre loyauté envers le parent biologique, deuil de la famille d’origine et projections sociales, la place des beaux-parents reste fragile, souvent jugée, rarement soutenue. 😞
Pourtant, nombre de familles recomposées montrent que lorsqu’un dialogue respectueux s’installe, que les rôles sont clairs et que chacun peut exister sans s’effacer, alors la cohabitation devient une vraie aventure humaine. Une co-parentalité élargie, bienveillante, qui ne remplace pas mais qui enrichit.
💡 Ce sujet mérite d’être lu, partagé et débattu. Parce qu’être beau-parent, ce n’est pas jouer un rôle secondaire : c’est participer à l’histoire d’une famille, souvent avec pudeur et beaucoup d’amour.
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