Baisse pension alimentaire : que faire si mon ex veut baisser ?
L’essentiel en 30 secondes
La baisse pension alimentaire reste possible, mais uniquement avec des raisons solides et une décision du JAF. D’abord, vérifiez les motifs. Ensuite, préparez vos preuves. Enfin, répondez par écrit et, si besoin, saisissez le juge.
Quand le juge peut-il accepter une baisse ?
Le JAF accepte une baisse si la situation change réellement : perte d’emploi, revenus durablement en baisse, maladie, ou besoins de l’enfant en recul. Par ailleurs, une simple envie de “payer moins” ne suffit pas. Pour un tour d’horizon clair, voyez l’article sur Droits.fr.
Comment réagir concrètement ?
D’abord, rassemblez vos justificatifs : revenus, charges, frais de l’enfant (cantine, transports, santé, activités). Ensuite, répondez de façon factuelle. Vous pouvez proposer un aménagement temporaire si la difficulté est prouvée, ou contester devant le JAF. Par ailleurs, un point-justice ou une association peut vous conseiller gratuitement.
- Listez les dépenses de l’enfant sur un mois type.
- Conservez paiements et échanges écrits.
- Privilégiez l’écrit, évitez les accords oraux.
S’il arrête de payer sans décision du JAF
Sans jugement, votre ex doit continuer à payer. Un arrêt volontaire peut constituer un délit. Vous pouvez demander le recouvrement (CAF/ARIPA, commissaire de justice) et, en dernier recours, déposer plainte.
À lire aussi
Quand l’enfant devient majeur, les règles évoluent. Pour faire le point, consultez : pension alimentaire enfant majeur .
En résumé
La baisse pension alimentaire n’intervient qu’en cas de changement réel, avec décision du JAF. Restez calme, documentez tout et faites valoir vos droits dans un cadre clair et protecteur.