🌙 La nuit j’écrirai des soleils – Boris Cyrulnik
Cette page explore l’écriture résilience à partir de l’essai de Boris Cyrulnik. Dans La nuit j’écrirai des soleils, l’auteur montre comment écrire aide à transformer la douleur, à relire son histoire et à retrouver de l’élan. L’ouvrage mêle clinique, poésie et vulgarisation pour rendre accessible ce chemin de reconstruction.
Écriture résilience : pourquoi ce livre compte
Cyrulnik illustre que l’écriture résilience n’est pas qu’un journal intime : c’est un outil pour mettre en forme l’indicible, apprivoiser les souvenirs et rouvrir la possibilité d’une narration de soi. En convoquant des trajectoires marquées par la perte, il explique comment les mots desserrent l’étau des affects : nommer, c’est déjà transformer.
Le livre alterne vignettes cliniques et références littéraires. On comprend mieux la fonction protectrice des récits : donner sens, recréer du lien, déplacer la honte vers la dignité retrouvée. Accessible et inspirant, l’essai propose des pistes concrètes pour se lancer : choisir un cadre, commencer petit, privilégier la régularité, accueillir ce qui vient sans se juger.
À qui s’adresse l’ouvrage ? À toute personne traversant une épreuve, aux proches qui accompagnent, et aux professionnels curieux de mieux articuler expression, mémoire et réparation. On y gagne des repères simples pour écrire autrement : non pas pour « oublier », mais pour pouvoir habiter son histoire.
🔗 À lire aussi : Soixante secondes de Bonheur , un autre texte qui interroge la mémoire, la réparation et le lien.
