🌞 Vacances & séparations : ce temps qu’il faut apprivoiser

Les vacances approchent ou ont déjà commencé. Pour beaucoup, c’est le temps des valises, des retrouvailles, du sable dans les chaussures et des rires un peu plus légers. 🌞

Mais pour d’autres, c’est aussi le temps des séparations plus longues. Celui qu’il faut apprivoiser. Celui qui fait un peu plus mal.

Quand on est parent séparé, on apprend à vivre en morceaux. Une semaine sur deux, un jour sur deux, un été sur deux. Alors on s’adapte. On apprend à savourer chaque moment partagé comme une perle rare. On les regarde dormir un peu plus longtemps. On leur dit je t’aime sans attendre. On garde des souvenirs en double, pour combler le silence quand la chambre est vide.

Et puis vient ce moment oĂą il faut les laisser partir. Pour quelques jours. Parfois pour plusieurs semaines.

Ce n’est pas juste des vacances. C’est un morceau de nous qui s’en va. Un matin plus silencieux. Une assiette de moins sur la table. Et ce creux étrange, au fond du ventre, qu’on connaît trop bien.

On sait que c’est pour leur bien. Pour leur équilibre. Pour leur permettre d’aimer leurs deux parents. Mais ça n’empêche pas le pincement. L’oreiller qu’on serre un peu plus fort. Le message qu’on relit trois fois.

Ce texte, il parle aux parents séparés. Mais aussi à tous les parents. Parce que ce lien-là, ce fil invisible qui nous relie à eux, il est le même pour chacun. Et il suffit parfois d’un départ en colo, d’un camp scout, ou d’un simple week-end chez les grands-parents pour qu’on ressente cette fêlure douce-amère.

Ce qu’il faut retenir, c’est que ces absences, aussi dures soient-elles, sont la preuve que l’on aime profondément. Qu’on est vivant. Et que, quand ils reviendront, on les serrera fort, encore plus fort.

Alors à vous, parents qui laissez partir un bout de votre cœur cet été : vous n’êtes pas seuls. Prenez soin de vous, vraiment. Offrez-vous aussi ce temps. Pour souffler. Pour vous retrouver. Pour guérir un peu, en silence. 💛

Et rappelez-vous : ce n’est pas le temps passé loin d’eux qui compte. C’est tout l’amour qu’ils emportent avec eux.

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